Cloud, IA générative, cybersécurité, explosion des données : la pression sur les infrastructures numériques n’a jamais été aussi forte. Pourtant, les choix d’architecture IT restent souvent guidés par la logique du court terme. Coût, rapidité de déploiement, dépendance aux géants du cloud… Peu d’acteurs osent remettre en question ce modèle dominant.
C’est précisément ce que fait Sébastien Van Moere, fondateur de H&DC. À travers une stratégie claire, il propose une alternative structurante : croissance maîtrisée, anticipation réglementaire, souveraineté numérique. Un positionnement qui résonne de plus en plus fort auprès des dirigeants soucieux de pérenniser leur infrastructure dans un environnement incertain.
Arrêter la course à la taille, privilégier la pertinence
Ces dernières années, les hyperscalers ont imposé leur modèle : centralisation, gigantisme, standardisation. Résultat ? Des data centers souvent surdimensionnés, construits sans logique territoriale, avec une empreinte énergétique colossale. Pour Sébastien Van Moere, cette approche est techniquement datée et stratégiquement risquée. Il défend au contraire une croissance maîtrisée, ancrée dans les besoins concrets des organisations, avec des infrastructures modulaires, évolutives et territorialisées.
Cette logique de « smart sizing » permet plusieurs avantages concrets :
- Réduction des coûts d’exploitation par une consommation énergétique ajustée
- Agilité dans le déploiement, grâce à des structures containerisées ou en colocation
- Proximité avec les usages métiers, en s’ancrant dans les territoires
- Et surtout, limitation de l’empreinte carbone, un levier devenu stratégique à l’heure de la CSRD
Ce modèle alternatif se matérialise déjà sur le terrain. Chez H&DC, les projets intègrent des centres de données haute densité, construits selon des standards d’efficacité énergétique exigeants (PUE < 1,3), alimentés en énergie bas-carbone et interopérables avec les écosystèmes locaux.
Anticiper les régulations plutôt que les subir
L’évolution réglementaire est désormais un facteur de transformation massive pour les infrastructures numériques. Directive européenne CSRD, règlement DORA sur la résilience opérationnelle, loi Industrie Verte en France : les obligations s’accumulent, et beaucoup d’acteurs sont en retard.
La vision portée par Sébastien Van Moere consiste à intégrer dès aujourd’hui les exigences de demain, au lieu d’adapter les systèmes a posteriori, dans l’urgence.
Chez H&DC, la conformité est pensée en amont :
- Traçabilité des équipements (provenance, matériaux, cycle de vie)
- Monitoring énergétique avancé, permettant une mesure fine et automatisée
- Intégration des critères RSE dès la conception des salles
- Préparation aux audits par une documentation complète, alignée sur les standards européens
Cette approche proactive permet aux entreprises de réduire leur exposition réglementaire, de gagner en crédibilité vis-à-vis des investisseurs et de valoriser leur engagement dans la transition numérique responsable.
Reprendre le contrôle : vers une infrastructure numérique souveraine
Aujourd’hui, la grande majorité des données produites en Europe sont stockées et traitées sur des infrastructures opérées par des entreprises non-européennes. Selon l’INSEE, près de 70 % des entreprises françaises utilisent un cloud public géré par des acteurs américains (AWS, Microsoft Azure, Google Cloud). Une dépendance technologique et juridique qui pose de vraies questions : où résident les données ? Qui y accède ? Quel cadre réglementaire s’applique réellement ?
Pour Sébastien Van Moere, cette dépendance est non seulement un risque opérationnel, mais un risque stratégique majeur. Cette vision prend forme dans les projets portés par H&DC, où chaque data center est conçu selon trois principes directeurs :
- Hébergement en France, sous juridiction européenne
- Opérabilité avec des technologies ouvertes et auditées
- Maillage territorial permettant redondance, proximité et réversibilité
Au-delà de la question juridique (notamment vis-à-vis du Cloud Act américain), cette stratégie permet aux entreprises de :
- Réduire leur exposition aux risques géopolitiques
- Limiter les risques de rupture d’accès ou de disponibilité
- Valoriser un engagement stratégique auprès des clients, partenaires et pouvoirs publics
Ce modèle rencontre un intérêt croissant dans des secteurs critiques : industrie, énergie, santé, collectivités, ou encore services financiers.
Faire de l’infrastructure un actif stratégique, pas une ligne de coût
Dans un monde où l’instantanéité des traitements, la souveraineté des données et la conformité réglementaire deviennent décisives, disposer d’une infrastructure sur mesure, évolutive et résiliente devient un facteur différenciant fort.
Prenons l’exemple de l’IA générative : selon une étude McKinsey, d’ici 2026, plus de 60 % des entreprises industrielles intégreront de l’IA dans leurs processus critiques. Mais cette IA est extrêmement consommatrice en puissance de calcul et en bande passante. Les infrastructures génériques sont rarement adaptées.
H&DC conçoit des centres capables de :
- Héberger des charges intensives de calcul (GPU, HPC, edge computing)
- S’intégrer aux environnements métiers spécifiques, via des APIs et des architectures hybrides
- Évoluer sans rupture, en ajoutant des modules ou en reconfigurant les usages
Cette flexibilité structurelle est un atout décisif dans des environnements instables, où l’innovation technologique avance plus vite que les cycles d’amortissement.
« L’infrastructure ne doit pas freiner la stratégie. Elle doit l’amplifier. »
— Sébastien Van Moere
Face aux tensions géopolitiques, aux exigences réglementaires, à la pression environnementale et aux ruptures technologiques, les infrastructures numériques ne peuvent plus être pilotées à vue. La vision portée par Sébastien Van Moere – pertinence plutôt que démesure, anticipation plutôt que réaction, souveraineté plutôt que dépendance – offre un cadre clair et concret pour faire de l’infrastructure un levier stratégique, et non un angle mort.